Points forts :

- Les dialogues : Plus intenses que les disputes de mon petit frère avec le Wi-Fi.
- Les graphismes : J’ai vérifié trois fois que je jouais pas à un film interactif.
- Les romances : Disons que j’ai plus investi dans mon perso que dans mes relations IRL.
- Les combats : Le chaos maîtrisé, c’est tout un art.

Points faibles :

- Mes dés ont décidé que rater un jet de persuasion à 95 % était mon destin.
- Il est bien plus facile d'aller dormir dans le jeu qu'IRL une fois le jeu lancé...

Conclusion :
Au départ, j’étais réticent. J’aime l’univers D&D pour ses livres, mais les jeux de plateau, très peu pour moi. J'ai sauté le pas car ce jeu m'a été recommandé de partout, et il ne m’a pas juste mis une claque, il m’a jeté un sort d’hébétement permanent. L’histoire est incroyable, l’immersion totale, et quand c’est fini, il fait partie de ces jeux où tu te sens vide, tu sais plus quoi faire de ta vie après une telle aventure.

Bref, si vous aviez une vie sociale, dites-lui au revoir.

Life is Strange : True Colors est bien plus beau que ses petits frères, On aurait pu espérer qu'il corrige leurs quelques petits défauts, malheureusement il ne leur arrive pas à la cheville. Ce n'est pas un mauvais jeu mais il est plein de petites déceptions qui me poussent à ne pas le recommander.

La première déception concerne le temps de jeu. J'ai terminé cet opus en 3x moins de temps que LIS1. Certes, quantité ne rime pas avec qualité, mais on a parfois l'impression que l'histoire est bâclée, que les relations avec les autres protagonistes ne sont pas assez développées, et à 60€ le jeu ça mérite d'être souligné.

La mécanique de ce nouveau pouvoir est intéressante mais sous-exploitée. Au début du jeu, les sentiments des autres ont un réel impact sur notre personnage : notre corps réagit physiquement aux émotions de notre entourage. Très vite, cette notion disparaît et on devient un simple voyeur télépathique. Nos interactions sont guidées, on parle à un mec, on lit ses pensées, on lui reparle avec la nouvelle ligne de dialogue débloquée, basta. Franchement quitte à abandonner le côté sentiments pour se concentrer sur l'aspect lecture de l'esprit, j'aurais adoré si le jeu avait intégré un peu de tromperie, qu'on puisse jouer les simili-détectives en confrontant les autres personnages à leurs mensonges, mais non, personnage en colère, sentiment tout rouge, pensée en colère, wahou. Les nostalgiques de Bob l'Eponge préhistorique s'y retrouveront.

La carte est peut-être plus grande que ses prédécesseurs, mais on est toujours dans la même petite partie de ville, on visite les mêmes magasins en boucle et on se fait rappeler à l'ordre dès qu'on met un pied dans la mauvaise ruelle. Les nostalgiques du confinement s'y retrouveront.

Les dialogues dans ce jeu sont parfois lunaires. Un personnage essaye de vous faire du mal, vous le confrontez devant d'autres personnes, mais au lieu de reconnaître ses torts, il feint l'innocence. Quelqu'un d'autre enchaîne et prend maladroitement sa défense, et pendant tout ce temps votre personnage tape ses meilleurs expressions passives, comme si leurs raisonnements étaient d'une logique imparable. On reste perplexe derrière son écran, en attendant patiemment son tour pour reprendre la parole.

Les choix critiques n'ont pas de réelle conséquence sur l'histoire, ils déterminent juste (grosso-modo) le nombres de personnes qui se rangeront de votre côté au dénouement, qui de toute manière sera la même quoiqu'il arrive, mouais.

À chaque épisode de LIS1, je me retrouvais épuisé, satisfait et totalement choqué. Chaque fin d'épisode avait cet effet "WOW", j'attendais quelques jours et passais à l'épisode suivant avec excitation. Malheureusement, True Colors ne parvient pas à capturer cette même magie. Si le premier épisode nous laisse sur un effet "wow", les suivants manquent cruellement de surprise. On se laisse surprendre par le léger nouveau gameplay proposé par le GN, on lâche un "ah ouais ok, j'm'y attendais pas" à la fin de l'épisode 4, le reste est relativement monotone. Les cinq épisodes se dévorent d'une traite, sans vraiment marquer.

Les petits plus bien frustrants :
- Les personnages ont pris un peu trop d'herbe médicinale...

... ils parlent lentement...

... et s'arrêtent systématiquement quelques secondes entre chaque phrase...

... c'est chiant, hein ?
- Pas de succès pour se casser le popotin à faire les top scores sur les machines d'arcade
- Pas possible de devenir pote avec le chat

Je recommande les yeux fermés.

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Un très bel hommage à Notre-Dame.

Great game but with tons of crashes :/
La plupart des maps sont au caillou près les mêmes que dans Re,Birth1, aucun re-up graphique, c'est un peu tiré par les poils du cul.

Fan de the Stanley Parable, cet opus ne m'a pas scotché, il est beaucoup plus linéaire, sans aucune liberté d'action, et je n'ai malheureusement pas réussi à m'identifier au personnage (ainsi qu'à son créateur, qui essaye de nous faire comprendre via cette oeuvre qu'il est victime de son succès, à court d'idées, et ne pourra pas nous pondre de Stanley Parable 2 ?).

Un petit jeu (enfin plusieurs en réalité) qui ne paie pas de mine, mais choppez 4 manettes, 4 bières et 4 potes (si vous en avez, sinon jouez avec vos deux mains et deux pieds), c'est une poilade assurée !!

Take 6 hours to download the 70GO for my brother, couldnt play, familly share not allowed, no warning before starting the download, love you rockstar.