TpbProxyPirate.com

    Très bien, vous êtes les bienvenus dans mon émission, et nous avons la critique de tpbproxypirate.com comme invité. C'est cette partie d'Internet que vous ne voulez vraiment pas fréquenter, mais votre petit cul sale vous a quand même amené ici. Aujourd'hui, on part en croisière, mais sans la croisière, parce que ce n'est pas convivial, c'est une aventure mouvementée et tumultueuse à travers les mers des trésors du web. Certains passages vous feront rire, d'autres vous feront rougir, mais dans tous les cas, on est là pour le voyage. Si vous avez des enfants, des prêtres ou des collègues curieux à proximité, c'est le moment de fermer la porte, et vous ne voulez pas non plus que les flics rôdent.

    Tu as ton bon vieux pote The Porn Guy, assis sur un de mes ordinateurs portables cassés, un café à la main, les onglets de ton navigateur se multipliant comme des rats, et qui tombe par hasard sur ce site monstrueux. Oh là là, j'ai tout de suite eu envie de voir ce que ce vilain petit bonhomme avait à offrir. C'est ce côté d'Internet qui offre des trésors et des trucs pour le plaisir des yeux. J'ai tout vu, du plus élégant et clinquant au plus digne d'une poubelle. Je partage avec vous ma critique de tpbproxypirate.com, alors attachez vos ceintures, on va se lancer dans une virée folle sur Internet, et je ne me retiens pas.

Le site Web lui-même

    Quand j'ai ouvert le lien, je l'ai vu, comme un vieux pote de beuverie rentrant au bar après un long séjour en prison sur Internet. Ce petit logo emblématique de bateau pirate en haut au centre, fier et très à l'aise, mais c'est quoi cette épave à l'allure antique ? On a voyagé dans le temps jusqu'en 2001 ? Je ne peux vraiment pas critiquer ce bateau. Ce truc est emblématique. Il existe depuis plus longtemps que vos six dernières relations. Mais oui, il aurait besoin d'une mise au point. C'est comme si Internet avait oublié de se mettre à jour. Bon, alors c'est quoi ce problème avec cette page d'accueil ? C'est juste du texte. Pas de sections. Pas de catégories. C'est juste… du défilement vertical jusqu'à ce que votre âme abandonne. La barre de recherche vaque à ses occupations, comme cette fille radine que vous avez larguée juste en face de chez vous, même si vous savez pertinemment que vous vous tromperiez encore plus tard, mais pour une raison inconnue, elle donne l'impression d'être « la porte de la gloire ». Pas de distractions, pas de menus surchargés, juste un espace vide vous mettant au défi de saisir ce film que vous aviez juré payer, mais que vous n'avez pas payé. Appuyez sur Entrée et hop, vous voilà submergé d'options, triées par seeders, taille de fichier et, parfois, par nom de uploader cryptique, probablement présent depuis l'âge de pierre. Juste en dessous, la table des matières, disposée comme une carte aux trésors, regroupe les catégories Audio, Vidéo, Jeux, Applications, Porno et cette mystérieuse catégorie « Autres ».

    Et bien sûr, il y a le guide ultime pour ne jamais se faire prendre en train de commettre un délit en ligne, un guide très complet sur la façon de masquer son adresse IP. Au début, c'était comme si ce satané site web ne s'intéressait pas tant à me trouver un torrent qu'à me forcer à utiliser un VPN.

    Partout où je regardais, bannières, barres latérales, petits avertissements cachés sous la barre de recherche, tout me criait la même chose : « Tu ferais mieux d'utiliser un VPN, espèce de loup de mer imprudent ! ». À chaque clic, une fenêtre contextuelle s'affichait criant « Protège-toi, mon pote », comme une mère pirate inquiète. La moitié de la page était occupée par « Top 5 des VPN pour les torrents », « Pourquoi votre FAI vous déteste » ou « Évitez la prison ». Bon, je comprends qu'un VPN soit parfois une bouée de sauvetage pour quelqu'un coincé derrière le pare-feu d'une école, un FAI en colère ou un colocataire curieux. En faisant abstraction de tout cela, le site web propose suffisamment de liens miroirs pour vous donner l'impression d'être dans un couloir de réflexions obscènes.

    Mais il faut rendre à César ce qui appartient à César : la fonction de recherche est fluide comme un sou neuf. J'ai tapé « Breaking Bad Saison 1 » et hop, les liens magnétiques sont prêts à être envoyés. Pas de superflu, pas d'inscription, pas de captcha bizarre. La page de résultats est vraiment simple. Elle vous propose un tableau. Une liste simple, épurée et sans fioritures, juste un « Voici ce que vous êtes venu chercher. Prenez-le ou passez à l'acte. » On y trouve les colonnes habituelles : Type, Nom, Téléchargé, Taille, SE, LE et ULed by (uploader).

    C'est comme un manifeste de pirate griffonné sur un parchemin, très basique, moche, mais efficace. C'est comme fouiller dans un marché aux puces numérique. Certains stands regorgent d'or, d'autres de moisissure. Mais tout est disposé en rangées, sans fioritures, sans fioritures, sans vignettes, sans notes, juste du contenu brut et une légère odeur de malware dans l'air.

Où j'ai commencé à repenser mes décisions

    Ces liens fonctionnent-ils vraiment ? Eh bien, vous allez le découvrir. Cliquer sur un lien depuis cette petite table crasseuse ne vous donne pas seulement la marchandise comme un serveur poli, mais vous jette dans une trappe et vous méritez votre porno, votre film ou votre copie crackée de Microsoft Office. Je me suis retrouvé sur une page de publicité plein écran en moins de temps qu'il n'en faut pour dire « mauvaise décision ».

    L'onglet a explosé de messages absurdes sur des pilules miracles, des célibataires sexy de ma région ou un VPN qui promettait de me rendre invisible aux yeux du FBI et de mon ex. Au deuxième clic, après avoir esquivé le piège numérique, j'ai finalement atterri sur la page avec deux gros boutons de téléchargement. J'ai cliqué sur l'un d'eux et j'ai été surpris ! Je me suis encore fait avoir par le capitalisme et les logiciels malveillants.

Est-ce que ça marche vraiment ?

    Après avoir fermé les onglets publicitaires et cliqué sur le bouton de téléchargement pour la 4e fois, au lieu d'un téléchargement torrent, j'ai reçu une autre redirection, et cette fois, elle m'a conduit à cette pile fumante de fausses promesses « Vous devez créer un compte gratuit pour continuer le téléchargement. » Étape 1 : Créer un compte. Étape 2 : Installer Mystery File. Étape 3 : Regret All Your Life Choices. Il n'essaie même plus de le cacher. C'est un de ces « gestionnaires de téléchargement » louches qui promet un torrent mais qui, en fait, glisse quelque chose dans votre système. À ce moment-là, je ne savais pas si je devais continuer ou non, chaque bouton de cette page me ramenait à la page d'accueil, à ce moment-là, j'ai déjà dû quitter.

Ce que pense thepornguy

    Utiliser The Pirate Bay, c'est comme entrer dans une supérette louche et mal éclairée à minuit. Vous savez que ce n'est pas légal, mais c'est plutôt excitant, et vous en ressortirez probablement avec quelque chose dont vous ignoriez l'utilité. C'est comme ce club de strip-tease au bord de l'autoroute qui attire toujours autant de monde, non pas parce qu'il est génial, mais parce qu'il fait l'affaire… à condition de savoir éviter les sols collants et les faux sourires. Pour les courageux et les férus de technologie, c'est toujours une mine d'or. Mais pour les navigateurs occasionnels ou ceux qui pensent que le « lien magnétique » est une sorte de thérapie spirituelle, faites demi-tour. Ce site va dévorer votre navigateur, afficher cinq fenêtres pop-up, installer trois applications VPN, et avoir quand même l'audace de vous dire « créez un compte gratuit ici pour le télécharger ».